Nous vivons à l'ère de l'attention où les entreprises ont besoin de quelques secondes de notre temps pour offrir leurs produits ou services. Ils doivent le faire dans un environnement très concurrentiel, car les plateformes numériques ont démocratisé la communication et mis leur vitrine à la portée de tout utilisateur. Le «biais négatif» montre que les nouvelles et les sujets négatifs attirent davantage l’attention que les sujets positifs, ce qui ne passe pas inaperçu pour les entreprises, les influenceurs, les médias et même certains secteurs politiques. En basant votre contenu sur des thèmes négatifs ou avec un discours de haine très polarisé, attirez l'attention des utilisateurs. À ce jour: plus d'attention, plus d'opportunités de facturation. Et il semble que nous ayons atteint le point où tout vaut la peine d'y parvenir. Le risque grave et la conséquence de ne pas délimiter cette dynamique sont le nombre d’incidences négatives que les citoyens subissent quotidiennement et leur normalisation. Une éducation et une culture de la haine extrêmement dangereuses sont en cours. Le citoyen pense « Si les référents utilisent la haine avec une telle normalité... Pourquoi pas moi ? » et le répliquer dans son environnement. Le changement que nous cherchons à mettre fin à cette culture de la haine passe inévitablement par une législation plus approfondie des limites des contenus haineux ou polarisants sur les plateformes qui en profitent telles que les réseaux sociaux, les forums publics et les médias. La liberté d'expression oui, mais avec le respect comme base.