Dans le contexte des nouveaux défis auxquels l'Union européenne est actuellement confrontée, en particulier dans le contexte de la compétitivité, de la défense commune, de l'immigration et du vieillissement de la population, je pense personnellement qu'il est nécessaire de revoir les programmes actuels et, à la lumière de leur mise en œuvre et de leurs résultats, de les planifier ou de les réorienter vers de nouveaux besoins, comme s'il s'agissait d'un budget à base zéro. En outre, cela donnerait une image au contribuable européen s'il devait mettre en place de nouvelles ressources propres qui doivent nécessairement éviter d'aller à l'encontre de la compétitivité des entreprises européennes ou d'entraîner une charge administrative plus lourde. Nous devons simplifier et mieux communiquer sur les ressources des contribuables européens si nous voulons avoir une Europe plus unie et plus forte. Il n'est pas possible de passer de 1% du PIB à 2% et de vouloir augmenter la collecte sans revoir les dépenses générées depuis le début puisque les priorités ont évolué. D'autre part, un thème du budget communautaire devrait être intégré dans les universités afin d'accroître la connaissance des politiques européennes et de leur impact sur le bien-être. Beaucoup de nos jeunes ne sont pas bien conscients de l'impact de l'appartenance à l'Europe et cela représente un danger pour l'avenir. Nous espérons que les 27 États membres et leurs dirigeants seront également en mesure de réduire la charge administrative et les coûts de personnel dans l'intérêt de l'Union dans son ensemble.